Publié le 29 mars 2024
EMOJI, c'est plus qu'un single pour moi. C'est le point de départ d'un nouveau chapitre, celui où je cherche moins à plaire, et plus à être moi. Après Lithium, qui était très collectif, j'avais besoin de recentrer ma musique, de la rendre plus intime, plus incarnée. EMOJI, c'est ce moment-là.
J'ai voulu créer un morceau qui respire, qui flotte, mais qui raconte aussi quelque chose de profond. Il y a cette mélancolie douce, ces toplines qui glissent sur une prod un peu brumeuse, un peu nocturne. Pour moi, c'est une chanson à écouter tard le soir, seul dans une voiture, quand les pensées prennent plus de place que la route.
Un visuel à mon image
Le clip de EMOJI a été tourné avec Gabriel Maris et Clemraw, deux personnes avec qui je partage une vraie sensibilité visuelle. L'idée, c'était pas de faire un clip "pro" ou "léché", mais de capter une émotion, une esthétique qui me ressemble. On a tourné dans une carrière, un endroit brut et massif, où je suis tout petit à l'image. Comme un rappel de l'humilité qu'il faut face à la vie, à l'art.
Ce projet, c'est aussi ça : une manière de dire les choses autrement, avec peu de moyens mais beaucoup de cœur. J'aime bosser avec des gens qui comprennent mon univers, qui ne cherchent pas à le transformer mais à l'amplifier.
EMOJI, c'est une carte postale de ce que je ressens, et de la direction dans laquelle je veux aller. Merci à vous si vous prenez le temps de l'écouter, de le regarder, de le ressentir.